ECONOMIE / ECOLOGIE

Plus précisément :

Lancé en 1998, le plan Eole qui avait pour objectif d’atteindre les 500 MW éolien en 2005, n’a pas été suivi d’effet. L’Etat français décide alors, par l’arrêté du 8 juin 2001, de fixer le prix de rachat par EDF à 82,8 € le MWh. Les grands groupes industriels s'engoufrent alors dans la mane financière.

Cependant toutes les expériences le démontrent : la rentabilité d’un investissement dans les éoliennes dépend davantage du tarif de rachat du courant électrique que de la quantité de vent.

En quoi l’enrichissement de sociétés nationales ou internationales, est-elle gênante pour le citoyen de base ? En rien, si ce n’est que la différence entre le coût de production réel et le prix de rachat artificiellement élevé, est financé par les pouvoirs public, c’est à dire, en fin de chaîne, le contribuable.

En outre, la législation précisait en 2003, que ce tarif concernait les 1500 premiers MW installés, et qu'il serait, éventuellement minoré pour les installations suivantes.

D’autre part, au cas où EDF serait totalement privatisé durant ces 15 prochaines années, la situation ne manquerait pas de se compliquer. On voit mal comment l’état pourrait contraindre une société privée d’être obligée de racheter le courant à un tel tarif.

Donc pour résumer l'aspect économique ce sont les riverains de ces installations les grands perdants, et plus précisement pour notre situation :

- les élus vont prendre de l'argent sur nos impots locaux pour financer ses éoliennes. Les trois communes et la CCPA ont déjà investi dans le capital de la société SODEGER, 75 000 euros sur le projet et vont nous endetter pour plusieurs millions d'euros auprès des banques sur plusieurs années. Une éolienne coute 2,6 millions d'euros.

- Ce sont les consommateurs d'éléctricité qui payent aussi les surcoûts liés aux obligations d’achat d’électricité des énergies renouvelables sous la forme d’une « contribution aux charges de service public d’électricité (CSPE) », mentionnée sur la note d’électricité et qui se monte à 0,53 euro TTC par kilowattheure. Plus EDF achètera d’électricité provenant de l’éolien, plus cette contribution augmentera.

- Enfin pour tous les propriétaires de nos communes, les biens sont d'ores et déjà dévalués d'un minimum de 20 % pour les plus éloignés, voire 100 % pour les plus proches de la zone industrielle. Pour être plus précis la valeur moyenne sur le marché audunois d'une maison de 100m2 est de 250 000 euros avant la déclaration de la ZDE. Soit une perte minimum de 50 000 euros sur une maison, 2,5 millions d'euros sur 50 maisons, et pour les 1100 habitations de nos communes : 55 millions d'euros. Et ces chiffres sont un minima.

Ces éoliennes nous coutent donc très chères.

Voici une vidéo expliquant l'intérêt des promoteurs éoliens à développer cette source d ' €nergie.